Raymond Domech a décidé de se confier après plusieurs mois de silence. Il explique qu’il en avait marre de voir tout le monder parler pour lui : « Tout le monde parle à ma place. J’ai envie de rétablir ma vérité. Je ne suis pas l’abruti que l’on décrit » a-t-il confié à l’hebdomadaire.
Sur le jour de grève de l’équipe de France, Raymond Domenech se lâche : « A ce moment-là, je me dis qu’ils sont devenus fous et qu’ils ne se rendent pas compte. Aujourd’hui, je sais que j’avais tort: ils savaient très bien ce qu’ils faisaient. Ils ont même fermé les rideaux du bus pour se cacher des caméras […] Avec le recul, je les vois surtout comme une bande de sales gosses inconscients » explique l’ancien sélectionneur de l’équipe de France.
Il en profite également pour tacler la génération 98 : « Soyons clairs: je me suis planté, je n’ai pas dû choisir les bons joueurs ni trouver les mots qu’il fallait. Je n’accepte pas la critique des politiques, ni celle des anciens joueurs reconvertis dans le journalisme, mais cela ne m'empêche pas de tirer mon propre bilan. » a-t-il ajouté.
L’entretien à lire sur l’Express
