Face à Ajaccio, l’OGC Nice a remporté son premier succès de la saison en Ligue 1. Eric Roy, le coach azuréen ne cachait pas sa joie à l’issue de la rencontre. Retrouvez ci-après les principales déclarations d’après-match.
Eric Roy (entraîneur de l’OGC Nice)
Ca soulage. C’est ce qu’on retient surtout ce soir. On retient également que pour une fois nous n’avons pas été pénalisés par des raisons contraires, même si on l’a cru un moment au moment de la confusion sur la main en fin de première période. Je suis néanmoins un peu déçu de la seconde période en supériorité numérique, on aurait du plus maîtriser et faire courir les ajacciens pour trouver des opportunités plus facilement. Enfin, ce ne fut pas parfait mais on ne va pas faire la fine bouche. Sur les 5 premières journées il y a des matchs qu’on aurait du remporter et qu’on a pas gagné pour diverses raisons, on se satisfait donc du scénario de ce soir.
Emerse Faé (milieu de terrain de l’OGC Nice)
J’avais des fourmis dans les jambes. Je suis un peu laissé emporter sur mon premier ballon, c’est dommage que l’arbitre l’ait immédiatement sanctionné. C’était en tout cas un grand plaisir de retrouver les pelouses. Si je porte bonheur ? Je ne sais pas mais je l’espère. On courait après notre première victoire, elle filait un peu, c’est bien d’y avoir remédié, et par trois buts d’écart. On savait qu’Ajaccio nous attendrait. On savait aussi qu’un match, c’est 90 minutes. On voulait garder maitrise, et surtout ne pas se faire contrer. Le penalty et l’expulsion nous ont offert plus d’espaces. Toutes les victoires sont bonnes, peu importe la manière. Il faut en profiter, savourer.
Olivier Pantaloni (entraîneur de l’AC Ajaccion)
Nous avions mis en place un schéma pour empêcher les Niçois de jouer. Je ne nous ai pas sentis très en difficulté, mes joueurs ont fait une bonne première mi-temps. En revanche, nous avons été trop timides offensivement. C’est dommage : nous aurions eu les moyens de les faire douter encore plus. Je note que mes joueurs n’ont jamais renoncé. En deuxième période, nous savions qu’il fallait se créer deux, trois occasions. On n’a seulement touché le poteau. Le second penalty était pour moi évitable. Et si nous ne l’avions pas encaissé, nous avions encore cinq, six minutes pour arracher le nul.
Johann Cavalli (milieu de terrain de l’AC Ajaccio)
J’ai le réflexe de mettre la main et la tête. J’ai touché le ballon des deux et je l’ai dit à l’arbitre quand il m’a consulté. La sanction est logique, oui. Ça fait partie du jeu, c’était un petit peu confus. Si c’est une vidéo qui a fait changer l’avis de l’arbitre, tant mieux, car je suis pour. Je trouve que le score est sévère car même si nous avons été dominés – et c’était un peu voulu pour procéder en contre – nous ne l’avons pas été au point de perdre par ce score