On l’a peut-être oublié, mais Bernard Casoni a débuté sa carrière d’entraîneur de l’OM. En 1999, alors adjoint de Rolland Courbis, il prend la succession de son patron : « C’était sans doute un peu tôt. C’était ma première expérience. Mais c’est l’OM et tu de dois d’y aller. Je ne regrette rien. J’ai pris l’équipe en octobre 99 après Rolland Courbis. J’étais son adjoint, il croyait que je lui avait savonné la planche » explique « Caso » dans les colonnes du Parisien.
Une planche savonneuse qui va aussi le brouiller avec Eric Di Meco alors manager général du club marseillais au moment de son éviction. L’actuel consultant de RMC jurant toujours n’y être pour rien. Depuis, les deux anciens coéquipiers ne se parle plus, ou presque : « C’était l’une des pires période de l’histoire du club. En coulisses, tout le monde évoque le retour de Tapie. Des banderoles insultantes étaient déployées, les supporters venaient intimider les joueurs à la Commanderie. Avec toute ces turbulences, c’était compliqué de travailler. Aujourd’hui, même avec la place de lanterne rouge, le climat me parait pacifique à côté » explique l’ancien défenseur.
Malgré tout, ce mercredi soir, il sera du côté d’Evian, et peu importe si cela fera mal à son ancien club et pourrait le plonger dans la crise, Bernard Casoni ne pensera qu’à la victoire.
