Membre incontournable de Téléfoot, le journaliste David Astorga a apporté un sang nouveau au service des sports de TF1. Il est aussi celui qui a été remballé par Maradona et William Gallas. Dans un entretien à l’excellent Surface Magazine, l’ancien joueur de Fontainebleau revient sur ses péripéties et juge le niveau de l’équipe de France. Extraits.
L’altercation avec Maradona
On me parle très souvent de l’accrochage avec Maradona. De mon point de vue, il n’y a pas de sympa ou pas. On est à Marseille, l’Argentine joue contre la France, Maradona est là. Il n’est quand même pas là tous les jours. Il faut au moins qu’il nous dise un mot. Je savais que ça n’allait pas durer trois heures, et comme nous avions fait une demande d’interview, qu’on nous avait dit qu’il fallait payer, je me suis dit : « on s’en fout, on le fait en direct et on ne va rien payer du tout ». Il y a avait le service d’ordre autour de lui, je l’ai pris par l’épaule, ce que je ne fais jamais mais bon, j’ai eu envie de le prendre par l’épaule et il n’a pas méga apprécié. Ce n’est pas gravre.
Le doigt d’honneur de Gallas
Il y a eu un avant. Il y a un an, j’avais rendez-vous avec lui à Londres. J’arrive sur place et j’apprends qu’il ne veut pas faire l’interview. Au départ, je ne sais pas pourquoi, puis j’apprends que c’est à cause d’un Téléfoot dans lequel on l’avait montré avec une cigarette à la bouche. A partir de là, il ne fait pas l’interview. Quelques jours plus tard, il se rend à Clairefontaine. Je l’attrape et je lui dis : « William, je ne suis pas ton chien. Si tu veux pas faire d’interview, tu m’appelles, tu me le dis et je ne viens pas. Ça me pose aucun problème, on se passera de tes services ». (….). L’épisode suivant, c’est France-Mexique. D’abord je n’ai pas compris (le doigt d’honneur) la réaction qu’il a eu à mon égard. En y réfléchissant je me suis dis : « Il est à Arsenal. Arsène Wenger et les trentenaires, on sait comment ça se passe. Il veut bien le garder, mais moins le payer. Et lui il veut pas. En plus il apprend qu’Evra sera le capitaine à sa place alors qu’il était vice-capitaine. Et pour finir, il n’est pas très bon dans les matchs….
Ce qu’il pense de l’équipe de France
D’un point de vue personnel, je ne suis pas surpris par les résultats des Bleus parce qu’ils sont nuls depuis deux ans. Les miracles, ça existe, mais bon, faut pas exagérer. Mais pour moi à titre professionnel, cette Coupe du Monde 2010 est un excellent souvenir.
Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans le dernier numéro de Surface Magazine.
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