Bruno-Roger Petit, journaliste et chroniqueur pour Sport24.com, livre son analyse sur l’éventuelle arrivée de David Beckham au PSG.
Le journaliste pose la question sur l’intérêt pour le PSG de recruter un joueur de 36 ans, tout David Beckham qu’il est : « On s’était réjoui, grâce à l’argent venu du pays sous le soleil, de voir que le PSG cessait d’être la maison de retraite des vieilles gloires du football, Makelele, Coupet et autres Giuly, venus se la couler douce en fin de carrière dans la Ville lumière. Autant dire qu’avec le recrutement de Beckham, on a la désagréable sensation d’une sorte de retour en arrière. Sportivement, ce recrutement est donc discutable. Combien de temps peut encore jouer le Spice Boy ? Un an ? Deux ? Et combien de matchs par saison ? 10 ? 20 ? » s’interroge-t-il sur son blog.
Même chose sur le plan marketing : « S’il s’agit de marketing, on peut comprendre l’opération. Sans doute le PSG vendra-t-il quelques maillots floqués Beckham à quelques centaines d’enfants ébahis. Mais l’image du joueur n’est-elle pas celle d’un « pipole » d’un autre temps, d’une autre époque, d’une autre ère ? En clair, Beckham, ses tatouages, ses coupes de cheveux, son épouse, son train de vie, son image « so années 2000 » and « so Bling-bling » n’est-il pas un produit un peu dépassé, voire passé de mode dans la France des années 2010 ? » demande-t-il ?