Ajaccio-Bordeaux peut déjà être considéré comme le match de la peur. Les Corses, lanterne rouge de la Ligue 1, n’ont plus gagné depuis six matchs, doivent absolument s’imposer face aux Bordelais pour relancer la machine. Retrouvez ci-dessous, les déclarations d’avant-match.
Olivier Pantaloni (entraîneur d’Ajaccio)
Demander une réaction à mes joueurs par rapport à ce dernier match qui m’a laissé un goût amer dans la bouche. Je n’ai pas été habitué au cours de la saison passée à voir des joueurs qui renoncent. On est loin d’avoir la meilleure équipe de Ligue 1. On en est largement conscient. Mais les lacunes que l’on peut afficher par rapport à d’autres équipes, on peut peut-être les compenser par un état d’esprit irréprochable. Lorsque ce dernier n’est pas présent, cela complique encore plus la tâche. Je vais donc m’attacher à faire en sorte d’avoir des joueurs qui jouent le jeu à fond, qui sortent sans aucun regret de la rencontre. Parce que l’on peut s’incliner face à Bordeaux, cela n’est pas un souci, mais que l’on s’incline en ayant fait le maximum. Si c’est le cas, on a aussi de grandes chances de gagner des matches.
Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux)
Je n’en ai pas besoin, je suis assez grand pour me démerder tout seul, ne vous inquiétez pas. Je connais le métier, il y a des bruits qu’on ne maîtrise pas. Mon problème, c’est de gagner des matches, pas le reste»