L’OM a souffert pour aller s’imposer à Dijon (3-2) samedi soir. Mais les Marseillais ont montré des ressources mentales intéressantes après avoir mené 2-0 et s’être fait rejoindre avant de s’imposer. Retrouvez ci-après les principales réactions d’après-match.
Didier Deschamps (entraîneur de l’OM)
On a bien maîtrisé les 20 premières minutes, sur deux ou trois coups, on aurait même pu mettre le troisième but. Les joueurs étaient alertés qu’à la pause rien n’était fini parce que cette équipe était menée par le PSG avant de les battre 3-2 mercredi. On prend un but très rapidement. Ils ont mis deux très beaux buts. Passer de 2-0 à 2-2 m’a fait penser au match à Auxerre mais là cela a tourné en notre faveur. C’est une victoire importante, la deuxième de suite en championnat, la troisième de la semaine. Dijon ne joue pas le haut de tableau mais il y a de la qualité, donc on emmagasine de la confiance et surtout des points. On avance un petit peu.
Steve Mandanda (capitaine de l’OM)
On ne revient pas de loin, mais on va dire qu’on était loin. On s’est mis en danger, on s’est fait peur. On avait une bonne maitrise de la rencontre, on fait 20 bonnes minutes où on mène 2-0. Et à ce moment-là, chose à ne surtout pas faire, on lâche… On tient jusqu’à la mi-temps, mais derrière on se fait surprendre avec deux magnifiques buts, on va pas enlever ça aux Dijonnais. Par contre, on a fait preuve de caractère pour mettre ce troisième but qui nous donne les trois points.
Patrice Carteron (entraîneur de Dijon)
Je suis déçu ce soir, pour moi il y a eu des faillites individuelles qui ont compromis l’enthousiasme collectif et la volonté collective de faire du jeu. Si on a su poser des difficultés à cette équipe de Marseille et revenir dans le match, c’est parce qu’on a joué sur nos qualités. Je ne m’explique pas comment on peut passer au travers sur ce premier quart d’heure. La réaction a été belle, mais on prend un coup de poignard sur la fin. C’est dur, car j’accepte quand l’adversaire nous met en difficulté, mais là, c’était Noël avant l’heure. Je n’ai pas envie de trouver des excuses bêtes, Marseille a gagné, il n’y a que ça d’important, ils ont su faire ce qu’il fallait. Je pense que la peur qui va intervenir quand on va réaliser qu’on est relégable va être un électrochoc beaucoup plus favorable et positif que ce que j’ai dit