Brest s’est donné un peu d’air en s’imposant face à Auxerre samedi soir pour le compte de la 18eme journée de Ligue 1 (1-0). Retrouvez ci-dessous les principales réactions d’après-match.
Alex Dupont (entraîneur de Brest)
C’était un match bloqué, avec deux équipes qui cherchaient surtout à ne pas perdre. C’est la prudence qui prédominait et on a vite compris que ça se jouerait à peu de choses, sur un détail. Les deux équipes étaient très près l’une de l’autre. Pour nous, c’est trois points qui nous font du bien, qui nous permettent d’avancer plus vite que ces dernières semaines. Notre jeu collectif a été défaillant ce soir. Sur l’exclusion, je n’ai rien entendu, seul Chafni défendra sa cause de même que l’arbitre assistant, qui sera responsable de ses propos
Laurent Fournier (entraîneur de l’AJ Auxerre)
C’est rageant. Sur l’exclusion, je ne sais pas ce qui s’est passé. Je pense qu’il y a une enquête. Des insultes ? Je ne sais pas. Moi je parle de foot. On verra ce qui s’est dit, on va essayer de calmer les esprits et c’est mieux comme ça. Ici, je crois qu’on aurait dû être plus ambitieux et plus méchant devant la surface adverse mais les occasions, il faut les mettre au fond. Quand on vient sans certains joueurs (Oliech, Traoré, Coulibaly), c’est difficile. Mais vu l’envie et la détermination, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs.
Gérard Bourgoin (président d’Auxerre)
C’est une grande tristesse de voir comment s’est comporté un gendarme du football. A partir du moment où un arbitre dit « dégage l’arabe », il y a un problème. Ce qu’on a vu aujourd’hui c’est une vraie caricature, j’espère que j’aurai des excuses de la part du corps arbitral. Sinon je porterai plainte dès demain. C’est une insulte à l’homme, une insulte au sport et au métier que l’on fait. Je suis outré de voir ce qu’il s’est passé ce soir. Les gestes d’humeur existent chez les joueurs, mais cela ne doit pas exister chez les arbitres. J’ai demandé à mon joueur de faire un témoignage à l’écrit : par expérience, je sais que les paroles s’envolent, les écrits restent.