Didier Deschamps, l’entraîneur de l’OM, s’est livré dans un long entretien accordé au magazine France-Football. Le mauvais début de saison, José Anigo, son avenir, le coach olympien dit tout. Extraits.
Son amour pour le football
Je suis dépendant du foot. Je ne le nie pas. Ça me prend beaucoup de temps mais ça me donne beaucoup, aussi. Et là, je ne parle pas d’argent. Même si c’est usant, on s’habitue malgré tout à cette usure. La différence, c’est que quand tu es joueur, tu est ton maître, mais l’entraîneur, lui, dépend tellement des autres. Il vit par procuration, en quelque sorte. C’est vraiment un autre rôle.
Son modèle d’entraîneur
Coco Suaudeau dans ma période de formation. Aimé Jacquet aussi mais je ne suis pas sélectionneur (pas encore dit-il en se marrant). Sinon, si j’en avais un à retenir, pour tout ce qu’il représente, c’est Marcello Lippi. En toute modestie, par rapport à tout ce qu’il a accompli et à tout ce que je n’ai pas fait. Exigence vis-à-vis du groupe, gestion du collectif, faculté d’adaptation aux joueurs. Il m’a dit un jour qu’il n’y avait pas une méthode universelle pour entraîner, mais qu’il fallait tenir compte de l’environnement dans lequel tu es. Il a raison je pense. La qualité d’un coach, c’est de pouvoir s’adapter au milieu où il est plongé. A moins de faire quinze ans dans le même club.
le PSG
Le PSG hérite d’un coach à l’exigence redoutable. Est-ce que ça va être plus dur pour tous les poursuivants du PSG ? Avec Antoine Kombouaré, ça aurait été aussi dur ! Vu ce que les Parisiens ont investi et ce qu’ils sont susceptibles de faire encore.
Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans le France-Football du mardi 10 janvier 2012