Après l’élimination surprise de son équipe en demi-finale de la Coupe de France face à Quevilly (2-1), Frédéric Antonetti, l’entraîneur du Stade Rennais, ne cherchait aucune excuse.
« Je ne vais pas défendre l’indéfendable, car selon moi, ce soir, nous sommes indéfendables. Cela confirme ce que je savais, nous manquons de caractère. Psychologiquement, nous n’avons pas su aborder le fait d’être favoris. Le foot, c’est un mélange d’humilité, ça on l’a, mais aussi de confiance en soi, dont on manque. Les joueurs avaient trop peur. Ils étaient inhibés. La logique a été respectée. L’équipe qui a le plus cherché à jouer l’a emporté » a déclaré l’entraîneur breton après l’élimination de son équipe.
« Je savais qu’il s’agissait d’un très mauvais tirage. J’aurais préféré affronter Lyon. Nous sommes incapables de réaliser un gros match face à une équipe hiérarchiquement inférieure. Ce soir, ça va au-delà de la déception. Pour le staff, pour moi. Sacrifier sa vie privée, donner autant et vivre une soirée pareille, non… On va se faire massacrer. Moi le premier. Ça fait partie du jeu. C’est normal. Dans les grands événements, il faut savoir répondre présent. Nous avons failli » a-t-il conclu très abattu.