Christophe Jallet, le défenseur du PSG, qui a gagné sa place dans le onze dirigé par Carlo Ancelotti, dresse dans le France-Football de ce mardi un premier bilan de la première saison du club de la capitale version QSI et revient sur quelques faits marquants de la saison parisienne. Extraits.
Le départ d’Antoine Kombouaré
On apprend ça au lendemain du titre de champion d’automne. Franchement, même si on connaissait la rumeur, c’est la surprise totale. J’avais de très bons rapports avec le coach, comme tous les autres joueurs je pense. Lui apparemment, savait que ça allait se passer comme ça. Mais il n’a jamais rien laissé transparaître. Il a été sérieux et pro jusqu’au bout. Dans le vestiaire on a forcément trouvé cela injuste mais on n’est pas là pour juger. On est des pros. Si les dirigeants estiment que c’est mieux pour le club, alors c’est mieux pour nous aussi. On s’adapte.
La méthode Ancelotti
On a découvert un nouveau coach le 1er janvier, jour de notre départ pour le stage à Doha. Au début, on est un peu impressionné parce que c’est quelqu’un qui a tout gagné comme joueur et entraîneur. Sa méthode c’est d’abord un staff plus important, ce qui permet de recueillir des avis différents et une approche plus scientifique, avec des outils comme des GPS, les traceurs ou l’analyse des courbes pour suivre le rendement des joueurs au quotidien. Après, on est passé du 4-4-2 au 4-2-3-1 et il a fallu s’adapter. Ça n’a pas été facile au début. Mais Paris ne s’est pas construit en un jour. Le PSG non plus.
Les rumeurs d’arrivées de stars
On annonce tellement de noms à Paris depuis un an qu’on n’y fait même plus attention. Tant qu’on ne voit pas le mec dans le vestiaire, on n’y croit pas. Bien sûr, cela aurait été un honneur de jouer avec une star comme Beckham, mais personne ne sait s’il aurait apporté plus qu’un autre joueur déjà présent au club. Sur ce coup-là, comme pour Pato ou Tevez, on s’est aperçus que c’était très compliqué de faire venir des joueurs au mercato d’hiver. Surtout quand ces joueurs-là appartiennent à des grands clubs encore engagés en Coupe d’Europe, comme le Milan AC et Manchester City. Avant que le PSG ne soit aussi attractif que ces clubs-là, il faudra que l’on prouve sa valeur sur la scène européenne.
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