Dans le procès en appel des transferts douteux du PSG à la fin des années 90, les deux anciens présidents, Francis Graille et Laurent Perpère, ont vu le parquet général demander les mêmes peines qu’en première instance.
Laurent Perpère (décembre 1998-juin 2003) et Francis Graille (juin 2003-mai 2005) condamnés respectivement à douze et huit mois de prison avec sursis, en 2010 dans le procès des transferts douteux du PSG, risque donc la même peine en appel.
«Il existait un système global qui avait un seul but: permettre au PSG d’accueillir des joueurs qu’il n’avait pas les moyens de payer» a déclaré l’avocat général au sujet du club parisien qui pourrait être condamné, lui et la société Nike à 250.000 euros d’amende.
La justice reproche au PSG d’alors des rémunérations de certains joueurs qui permettait d’échapper aux charges sociales et patronales : «Des arrangements entre amis sur le dos des organismes sociaux», a-t-il ajouté.
Les avocats de la défense prendront la parole jeudi après-midi et vendredi matin.