A vendre ? Pas à vendre ? Depuis plusieurs mois, beaucoup d’observateurs se posent la question sur l’avenir de l’OM et des envies de vendre de son actionnaire, Margarita Louis-Dreyfus.
Si le club marseillais disposent d’atouts considérables comme sa popularité et sa marque qui lui permettent de percevoir 29 millions d’euros de sponsoring divers et et de vendre 350.000 maillots par an, un autre semble freiner d’éventuels investisseurs : la réputation sulfureuse du club et de la ville : « Les médias font passer Marseille pour le Chicago des années 30. Le vrai problème, c’est plutôt le contexte économique de Marseille où il n’y a pas grand chose qui fonctionne sur ce plan dans la région à l’image d’un port qui devrait être l’un des plus grands d’Europe » explique dans l’Equipe Mag, Xavier Boucobza, le conseiller juridique de MLD.
De plus, l’arrivée des qataris au PSG et leurs investissements à coup de centaines de millions, peut laisser songeur n’importe quel investisseur intéressé par le rachat de l’OM : »Quelqu’un désirant racheter l’OM aujourd’hui, ne pourrait y venir sans l’ambition d’y réussir sportivement et devrait automatiquement se demander s’il peut rivaliser avec le PSG, où des investissements faramineux ont eu lieu. Or pour concurrencer le PSG aujourd’hui, il faudrait investir entre 600 et 700 millions d’euros. Qui est prêt à mettre tout ça sur la table » se demande un ancien dirigeant du club dans l’Equipe Mag.
Seul Bernard Tapie, qui vient de racheter La Provence et Nice-Matin semble y croire : « Ça arrive les miracles. La preuve : il n’y avait pas plus d’espoir que des mecs soient assez dingues pour mettre des centaines de millions dans le PSG ». En attendant, la vente de l’OM reste l’Arlésienne.