En position inconfortable au Panathinaïkos après quelques incartades nocturnes et des performances moyennes sur le terrain, Sidney Govou a proposé à ses dirigeants d’être payé au Smic pour les convaincre de le conserver au moins jusqu’en janvier.
Sidney Govou qui risquait la rupture de contrat avec le Panathainaïkos, devrait rester au moins jusqu’en janvier au sein du club grec : « Les dirigeants m’ont dit que si je trouvais un club en janvier prochain, je pouvais partir. Mais il n’a jamais été question d’une rupture de contrat. Forcément quand on vous le propose, vous réfléchissez, d’autant que j’ai eu, très vite, deux ou trois propositions. Mais après dix ans de carrière, presque cinquante matchs en équipe de France, je n’allais pas prendre mon chèque comme ça et partir comme un voleur » explique l’ancien Lyonnais.
Du coup, Sidney Govou a trouvé un accord avec ses dirigeants : « J’ai tout pour réussir ici. J’ai dit à mes dirigeants que j’étais capable de prendre le salaire minimum (1053 euros par mois) plus les éventuelles primes » explique le Français. « Je voulais montrer que je n’étais pas venu ici pour faire un braquage ou me la couler douce comme je l’ai entendu. Ce n’est pas vrai. J’ai encore des ambitions » a-t-il ajouté dans l’Equipe.