Vincent Labrune, le président de l’Olympique Marseille, critiqué ces derniers temps par Pape Diouf à l’occasion de la sortie de son livre, a répondu à l’ancien président de l’OM.
« Quand tu est partie prenante à deux reprises en quatre ans, de deux changement de direction, tu ne te fait pas que des amis. Ce ne sont pas de petites décisions, mais je crois que c’était dans l’intérêt de l’actionnaire du club et en conformité avec la façon dont on voulait gérer l’OM sans dépenser l’argent que le club n’avait pas » explique Vincent Labrune dans les colonnes de l’Equipe.
« Gérer un club, c’est dur. Gérer l’OM, c’est très dur. Il y a la gestion des égos dans le vestiaire, les objectifs sportifs et financiers élevés de l’actionnaire, l’OM qui est la plus grosse caisse de résonance médiatique en France. Si en plus des gens passent leur temps à te cartonner… Dans le football on a le droit de tout dire, d’insulter les gens qu’ils répondent. Moi, désolé, mais je ne rentrerai pas là-dedans. Ce n’est ni ma culture, ni mes valeurs. Là, on a un ancien salarié, qui s’est reconvertit en talent littéraire et fait la tournée des popotes sur les plateaux. Et personne ne lui rappelle que ce n’était pas son club, que s’il est parti c’est qu’il avait peut-être des comptes à rendre » poursuit Labrune.
Avant de conclure : « Je travaille pour la famille Louis-Dreyfus. J’ai toujours fait ce qu’elle me demandait de faire. Après, c’est plus facile de taper sur Vincent Labrune que sur le puissant, celui qui a l’argent. C’est clair. Robert l’a dit dix fois : « Quand vous tapez sur Vincent, vous tapez sur moi » Nous ne sommes pas dupes. Moi j’assume, c’est mon boulot »