Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, et concepteur de logiciels à travers sa société CEGID, est en permanente concurrence avec les meilleurs des deux secteurs.
Il ne cache pas que c’est cela qui le fait avancer : « Ce qui pouvait me faire courir en 1987 et ce qui me fait courir aujourd’hui, ça a obligatoirement changé, mais les valeurs restent constantes. Quand je suis arrivé dans le monde du foot, je n’aurais eu aucune chance d’arriver là où je suis arrivé et là où on va bientôt arriver si j’avais appliqué les mêmes méthodes que celles qui étaient en place. Ce n’est pas la volonté d’être le premier qui me pousse, c’est celle de concurrencer les meilleurs » explique-t-il dans les colonnes de l’Equipe.
Et les meilleurs dans le football et l’informatique, ce sont deux géants : « ce qui compte, par exemple, c’est que l’OL, sans être premier partout, les hommes, les féminines, l’académie, soit dans la pérennité parmi les meilleurs. Quand je lutte contre le Barça, c’est comme quand je lutte contre Microsoft. Je peux leur piquer des marchés, plus difficilement les dépasser. Être toujours à portée des premiers est plus important que d’être une fois premier » a-t-il ajouté.