L’ancien défenseur de l’AS Nancy, Abdeslam Ouaddou, 34 ans, a évolué au Qatar durant deux saisons. A 34 ans, il se bat pour faire valoir ses droits et dénonce les pratiques du football local et de l’Etat.
« J’ai quitté le Qatar en novembre 2012 mais je me bats pour récupérer mes arriérés de salaire. Lorsque je suis parti, ils m’ont prévenu : « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que vous obteniez votre argent le plus tard possible. Nous avons beaucoup d’influence à la FIFA. » Je place toute ma confiance en la FIFA pour faire valoir mes droits. Depuis que je suis rentré en France, les menaces continuent : « Tu t’attaques à des gens très puissants. » explique-t-il dans un entretien accordé au journal Le Monde.
Il assure vouloir aller au bout de ses intentions : « Je me bats pour obtenir ce qui m’est dû, c’est-à-dire douze mois de salaire. Je me bats aussi pour d’autres qui sont dans la même situation. Stéphane Morello, un entraîneur français, est bloqué là-bas depuis cinq ans. Zaïr Belounis, un joueur français, avait été naturalisé un mois, le temps d’une compétition internationale, avant d’être dégradé. Il n’est plus payé depuis deux ans. Il faut pousser le Qatar à respecter le droit du travail. Les conditions de vie pour les travailleurs émigrés sont inhumaines. Les Qataris pensent avoir tous les droits. Certains centres commerciaux ne sont pas accessibles aux émigrés. C’est l’apartheid ! » a-t-il ajouté.
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