Vincent Labrune, le président de l’Olympique de Marseille, sait que son job n’est pas de tout repos. Ce mercredi dans les colonnes du Parisien, le dirigeant marseillais fait le bilan de sa présidence. Extraits.
Son meilleur souvenir
Le but de Brandao àMilan, qui qualifie l’OM en quarts de finale de la C 1, dix-neuf ans après.
Son moins bon
Le jour où Didier Deschamps m’a dit qu’il partait, le 23 mai 2012.
Le poste de président
C’est le plus dur que j’ai eu. J’étais tranquille, j’avais une bonne image, en deux ans dema vie, je me suis fait plus insulter qu’en quarante. Et vous me dites que c’est gratifiant ? La gratification, elle est intérieure, parce que je suis passionné et fan de ce club, et je suis content d’apporter un petit truc. Je veux faire grandir ce club. J’aimerais que le jour où je quitte l’OM, le mec qui vient à ma place se dise : « Bon sang, l’OM, c’est un bon club, pas une usine à gaz.
L’avenir de l’OM
j’essaie de compenser nos moyens financiers inférieurs à ceux de nos concurrents par une agrégation de talents, d’expertises, de compétences. J’ai une visionmoins tape-à-l’oeil, moins flamboyante. Mais le projet sportif qu’on veut mettre en place est cohérent à l’échelle d’un club qui a le 20e budget européen.