Les débuts de Laurent Blanc à la tête du PSG laissent pour le moment planer certaines interrogations. Tant sur la façon dont le coach parisien veut faire jouer son équipe, tant sur la gestion de son groupe.
Pour le journaliste Bruno Roger-Petit, l’inquiétude est de mises concernant le coach parisien : « Ce n’est pas le PSG qui inquiète, c’est Laurent Blanc. Chaque déclaration parait révéler, de la part de l’entraîneur successeur d’Ancelotti, une part du décalage entre sa personne et le PSG nouveau. Il ne semble pas avoir pris encore la mesure de l’incarnation PSG, ce que cela implique de maîtrise totale de sa communication, de ses déclarations, de ses prises de position, écrit le journaliste sur son blog.
« L’entraîneur du PSG n’a pas le droit d’avouer « Je n’en sais rien » quand on l’interroge sur l’état de forme de son équipe dans une semaine. L’entraîneur du PSG n’a pas le droit de manquer d’ambition dès qu’il parle de son équipe. Telle est la règle désormais, cette règle commune à Madrid, Barcelone, Manchester ou Munich… Le PSG 2013 n’est pas Auxerre 1979. Pas plus qu’il n’est le Bordeaux 2009. Le PSG 2013 est un club qui est hors le champ usuel et traditionnel du football français. Celui qui l’entraîne doit peser chacun de ses mots bien plus que tout autre de ses collègues. Et même bien plus qu’un sélectionneur de l’équipe de France » ajoute-t-il.
Dans son édition du jour, le quotidien Le Parisien, rapporte que Laurent Blanc et son staff on un peu tatonné pendant le stage en Suède, notamment au niveau de l’organisation. Changement de planning, sortie au restaurant dont certains ont été écartés, séances d’entrainement annulées, « tous ces nombreux changements de programme qui ont fini par désorganiser le planning initial et provoqué certains commentaires chez les joueurs » explique le journal.