Le journaliste de l’Equipe, Vincent Duluc, évoque l’identité d’une équipe, d’un club. Et pour lui, l’histoire de ces derniers n’est pas la seule marque. Un joueur, un dirigeant même récent peut représenter l’identité d’une équipe, à l’image de Zlatan Ibrahimovic au PSG.
« Ibrahimovic a grandi dans l’indifférence du PSG, Cavani aussi. Ibra a même dit une fois qu’avant lui, il n’y avait rien, dans l’ignorance d’un club qui avait disputé cinq demi-finale européennes d’affilée entre 1993 et 1997. Mais cette saison, il est difficile de nier qu’il n’incarne pas l’identité du PSG. Il le concrétise par l’infléchissement de son rôle. Il était celui qui arrive et celui qui marque. Il est désormais, celui qui accueille et qui donne » explique Vincent Duluc dans sa chronique « Mon week-end foot » dans L’Equipe du jour.
« L’identité du PSG est une problématique du moment, très au-delà de la petite couronne en raison de la nationalité de son actionnariat, de la faible place réservée aux joueurs français et du bouleversement organisé de sa base populaire au Parc des Princes. L’identité du PSG ne peut donc pas se limiter au nombre de joueurs français qui portent son maillot. Les questions sont ailleurs. Cette équipe est-elle reconnaissable ? Ses supporters peuvent-ils s’identifier à elle ? Franchement, c’est oui, et le club parisien n’aurait pas une identité plus forte si Jallet était arrière droit à la place de Van der Wiel » ajoute le journaliste.
Un commentaire
« Le troisième drapeau, le drapeau de fer-blanc, le drapeau de la majorité des français, c’est la girouette. »
de Aurélien Scholl