Petit à petit, les présidents de clubs tentent de revoir leur position concernant la grève prévue fin novembre contre l’instauration de la taxe sur les hauts revenus dans le football.
A l’image de certains de ses confrères, le président de l’ASSE, Bernard Caiaozzo, est contre cette grève désormais : « « Le mot « grève » n’a jamais été utilisé, a-t-il affirmé à Alexandre Delpérier. Je sais ce qui se passe dans les instances, et n’importe qui connaissant le dossier comme nous le connaissons ne peut pas accepter cette situation. Cette taxe, c’est un cadeau fait aux riches, parce que l’augmentation d’impôt des hauts revenus ne s’applique qu’aux entreprises et non aux particuliers. Aucun patron du CAC 40 n’a fait de déclaration négative sur cette taxe. L’année dernière sur l’ancienne formule, les particuliers étaient visés et les patrons du CAC 40 n’étaient pas d’accord. C’est une proposition absolument absurde, car elle va à l’encontre des promesses du candidat François Hollande. » a-t-il expliqué sur Sport365 TV.
« « On a envie de jouer, nous les patrons de club. On va essayer de trouver des solutions avec ce médiateur (Jean Glavany). J’ai bon espoir d’y arriver, a confié Bernard Caïazzo qui est également vice-président de l’Union des clubs professionnels français (UCPF). Je pense qu’il faut être intelligent. Il faut suspendre ce mouvement et reporter de trois mois la décision pour se concerter avec des gens qui ont envie d’aider le football. Le président de la République a pris conscience que le football français était en péril et il cherche une manière de le régénérer. Tout le monde souhaite que l’on joue à la fin du mois. Je suis favorable au fait de suspendre le mouvement et de discuter. L’objectif, c’est de donner du bonheur aux gens, et, pour cela, il faut éviter à tout prix une perte de compétitivité. », a-t-il ajouté.