Le responsable des Sports de la Ville de Bordeaux, a réagit aux critiques récurrentes de Pierre Ménès, le consultant de Canal Plus, sur l’état des pelouses de Ligue 1, que le journaliste compare souvent aux belles pelouses anglaise.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Frédéric Gil, n’a pas sa langue dans la poche : « Il y a une problématique de mise en œuvre des moyens. Les pelouses anglaises sont toutes chauffées et bénéficient toutes de la luminothérapie. Ce sont des lampes sur rails que l’on rentre sur la pelouse et qui au prix d’une consommation énergétique colossale font croire à la pelouse que c’est toute l’année le printemps (…) » explique-t-il.
« C’est aussi lié au modèle économique du football anglais où les clubs sont propriétaires de leur stade. Eux-mêmes investissent des moyens que nous avec une gestion de type public financée par le contribuable bordelais, on n’est pas prêt à consentir. On n’est pas que des ânes, contrairement à ce que dit Pierre Ménès sur Canal+. Il y a des outils que l’on n’utilise pas », ajoute Frédéric Gil.