Ajaccio a remporté un succès important face à Rennes dimanche soir (1-0). Grâce à ce succès, les Corses sont qu’à six points du premier non relégable et peuvent encore espérer se maintenir. Retrouvez ci-dessous les principales réactions d’après-match.
Olivier Pantaloni (entraîneur d’Ajaccio)
C’est la victoire de l’espoir mais j’avais dit que le groupe n’allait pas renoncer tant que le coup serait jouable sur le plan mathématique. La situation était difficile car on connaissait les résultats de nos adversaires directs, notamment Nancy et Nice. Il fallait impérativement gagner. Rennes avait annoncé la couleur. On restait sur deux bons matches face à Lille et Nancy. Le contenu a été aussi bon. Ce soir (dimanche), on s’impose, on ne prend pas de but, c’est intéressant et c’est une énorme satisfaction.
Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes)
On a été nul et on a mérité de perdre. C’est l’une de mes plus grosses déceptions. On a été tellement mauvais que l’on pouvait au mieux obtenir le 0 à 0. Il y a tellement de reproches à faire ce soir que je n’en ferai aucun. Je vais peut-être ensuite regretter mes paroles alors… on n’a rien montré ce soir pour prétendre à quoi que ce soit. Ochoa n’a jamais été menaçant, c’est très inquiétant. Je n’ai jamais vu un aussi mauvais match depuis que je suis entraineur du Stade Rennais. Il n’y a aucune excuse.
Romain Danzé (joueur de Rennes)
C’est dur, mais je crois que cette défaite est logique, car on a dû frapper deux fois au but. Ils ont eu les occasions. Trois matchs sans victoire, c’est comme une claque, on n’avance plus. En première période, on n’a pas joué notre jeu. On a trop envoyé de longs ballons. C’est frustrant, car on voit que l’on décroche du train. Maintenant, il ne faut pas trainer en route, car il n’y a pas plus de temps à perdre.
Jires Kembo (joueur de Rennes)
Cette défaite fait mal. Je ne pense pas que ce sera une cassure, mais c’est dans des moments difficiles que l’on voit les hommes. Heureusement pour nous, le match de Bordeaux arrive dès mercredi.On aura l’occasion de montrer un autre visage, je l’espère