C’est ce vendredi que la 17eme chambre du tribunal correctionnel de Paris se penche sur la plainte déposée par Nicolas Anelka contre le journal l’Equipe qui avait révélé les paroles que l’on sait du joueur contre le sélectionneur Raymond Domenech lors de la Coupe du Monde 2010.
Le samedi 19 juin, l’Equipe avait titré en première page « va te faire enculer sale fils de pute ». Ce sont, expliquait alors le journal en sous-titre, les mots prononcés par Nicolas Anelka à la mi-temps du match France-Mexique perdu par la France (2-0).
Le scandale allait précipité le groupe France dans un marasme totale amenant jusqu’à l’incroyable grève des joueurs et le communiqué publié par le sélectionneur lui-même. Nicolas Anelka a toujours réfuté avoir tenu ces propos et a donc déposé plainte ensuite contre le quotidien sportif. Le journal s’appuie sur les témoignages de ses journalistes, Damien Degorre et Raphaël Raymond qui tiennent ces propos de quatre sources qui resteront sûrement anonymes. L’ex-président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, présent dans le vestiaire ce jour-là, viendra lui aussi témoigner.