Si les sommes dépensées et le statut des joueurs n’ont rien à voir, l’ASSE aura connu une dernière journée du Mercato hivernal agîtée à l’image de ce qu’il s’est passé en Premier League lundi.
Une journée de folie. C’est ainsi que peut qualifier l’AS St-Etienne sa journée de lundi, date du dernier jour du Mercato hivernal. Les dirigeants stéphanois auront en tout cas montré toute leur force en ne cédant pas sur le dossier de Dimitri Payet. On se souvient que ce dernier a tenté un passage en force pour rejoindre le PSG, en vain. Il devra maintenant s’en expliquer avec ses dirigeants qui l’attendent de pied ferme ce mardi matin.
De son côté, Christophe Galtier, l’entraîneur stéphanois qui aura sûrement besoin de son international pour la deuxième partie de saison, ne souhaite pas laisser pourrir l’affaire. Il plaide pour une erreur de jeunesse de la part de son attaquant : « Dimitri et son entourage sûrement ont manqué de discernement dans la situation. Il ne lui reste pas six mois ou un an de contrat mais deux ans et demi. Il a été revalorisé l’année dernière. Ce n’est pas un bras de fer pour moi mais quelque part une erreur de jeunesse. On va la gérer avec intelligence » a-t-il déclaré sur RMC.
Du côté des dirigeants, Roland Romeyer en tête, on souhaite laver son linge sale sans faire de vagues : « Il est bien évident que ce comportement a fait du mal à l’image du club et a blessé beaucoup de gens (….). Il suffit qu’il rentre dans le vestiaire, qu’il s’excuse auprès de ses partenaires et après, on règlera ça en famille » a déclaré l’homme fort des Verts.
Pendant que les dirigeants réglaient le cas Payet, ils ont eu le temps de travailler sur le reste. Pendant cette journée, l’AS St-Etienne a annoncé les arrivées d’Aubemayang en provenance de l’AS Monaco ainsi qu’un autre joueur de la Principauté, Alonso. Dans l’autre sens, l’Argentin Bergession étaît prêté à Catane. La journée stéphanoise terminée, le bureau de poste local pouvait fermer : « Les Parisiens, eux ont plus de chance. Le bureau de poste du Louvre ferme à minuit » pouvait alors déclaré Roland Romeyer, satisfait du travail accompli.