Battu à domicile par Nancy samedi soir (3-1), l’AJ Auxerre s’enfonce dans la crise. Plus que jamais, c’est l’état d’urgence en Bourgogne après ce revers face aux Lorrains de Jean Fernandez. Retrouvez ci-dessous les principales réactions d’après-match.
Laurent Fournier, (entraîneur de l’AJ Auxerre)
C’est une soirée difficile à accepter, car on se met en danger tout seul. On veut jouer le hors-jeu, et on se fait piéger. Quand on doute, c’est très difficile. Après, on a été incapable de réagir. Quand rien ne va, il faut savoir faire le dos rond, et travailler pour remonter la pente. Le problème pour nous pour l’instant, ce n’est pas l’entraîneur, même si certains veulent trouver un responsable. Je suis là pour bosser et continuer mon travail. Le problème pour nous actuellement, c’est comment faire pour que l’AJA se sauve, et que les joueurs retrouvent leur confiance.
Gérard Bourgoin (président de l’AJA)
Je suis content que le public ait fait entendre son mécontentement. Nous sommes dans une descente d’enfer (sic) et il faut l’arrêter. Démissionner, ce n’est pas non plus le genre de la maison. Je ne suis pas du genre à quitter le navire quand il prend l’eau. Laurent Fournier peut travailler tranquille. Ce serait d’ailleurs plus facile de remplacer le président que le coach.
Jean Fernandez (entraîneur de Nancy)
Pour nous, c’est la bonne affaire. Car c’était un match important. Après notre premier but, puis le deuxième rapidement, c’est devenu très difficile pour Auxerre, en perte de confiance. La saison est encore longue et sept ou huit équipes jouent le maintien. Je suis content pour nos trois points, mais j’ai aussi une pensée pour l’AJA que j’ai entraîné cinq ans. Cela ne doit pas être facile pour eux dans le vestiaire. Mais il faut qu’ils se battent, et que surtout ils ne lâchent pas.