En signant à l’OM, Rod Fanni a retrouvé sa région d’origine. Le défenseur marsellais qui a grandi à Martigues, raconte dans les colonnes de La Provence, sa joie de retrouver ses racines. Extraits
Son retour à Martigues
Le fait d’être parti pendant longtemps a dressé une petite barrière. Je n’ai plus la même proximité avec tout le monde, ça me protège un peu des sollicitations. On perd beaucoup d’énergie à s’éparpiller en anniversaires, pour faire plaisir au boulanger, au bar de Untel qui est un ami de tel autre. Je ne peux pas m’en sortir.
Le Hip-Hop
Ca n’a pas duré très longtemps mais j’étais danseur pour un groupe de rap, Etat-Major. On se voyait vers le Cours Julien dans un appart’ d’une petite rue adjacente. Après on dansait un peu partout, y compris dans le métro. On installait le matériel, les casques, on dansait. On a fait un concert au Prado aussi. Je n’ai pas suivi la carrière de tout le monde. Chacun a emprunté des voies différentes. Keny Arkana a percé. Elle doit être occupée, mais ça me ferait plaisir de la revoir. La musique, le lycée, le foot, à un moment donné, les journées n’ayant que 24 heures, il a fallu dire stop.
Ses origines
Parfois dans le Nord, on se moquait un peu de mon accent, mais moi, j’ai toujours été fier d’être du Sud. Ce qui est drôle, c’est que lorsque je revenais à Martigues, je prenais des expressions nordistes et on me le faisait remarquer. J’étais un peu déboussolé. Mais c’est comme le vélo, les bases sudistes, ça ne s’oublie pas.
L’intégralité de l’article est à lire dans les colonnes de La Provence de ce jeudi.