Elu le 20 octobre dernier à la présidence de la Ligue de Paris-IdF, Jamel Sandjak n’est toujours pas en poste. La faute au président battu, Claude Verduron, qui s’accroche à son poste et par la procédure engagée par trois battus à un poste au Comité directeur.
Le flou qui règne à la présidence de la Ligue de Paris n’est pas sans rappeler ce qui se passe depuis trois semaines à l’UMP. Trois candidats battus à un poste au Comité directeur, ont déposé un recours devant le Comité National Olympique (CNOSF) pour contester la validité de l’élection qui a désigné Jamel Sandjak, ancien dirigeant du club de Noisy-le-Sec, à la présidence de la Ligue régionale d’Ile-de-France.
Outre cette procédure, le président battu, Claude Verduron, baron du football parisien depuis plus de 40 ans, qui a commencé sa carrière de dirigeant au Paris FC avant de devenir directeur administratif du District 94, puis son président et enfin celui de la Ligue, estime qu’il ne doit quitter son poste que le 31 décembre prochain. Ce que réfute Jamel Sandjak qui a enclenché un référé pour faire respecter les statuts de la Ligue : « Claude Verduron n’a aucune légitimité à la Ligue » déclare l’avocat de Sandjak.
De son côté, Claude Verduron se défend : « Ce n’est pas la ligue qui a poussé les gens à faire ça. Si on a commis des erreurs dans l’organisation, j’en serais le premier responsable et on paiera la note ! Mais je vois mal comment un nouveau vote pourrait changer les résultats vu les écarts de voix enregistrés. Après, moi, j’ai pris mes fonctions le 1er janvier 2009, je reste en poste jusqu’au 31 décembre, un point final ! » conclut-il dans les colonnes du Parisien.