Recruté par l’OM en 2010 pour renforcer la réserve olympienne qui évoluait alors en DH, le jeune latéral droit Salim Laassami, est en conflit avec son ancien club.
Par l’intermédiaire de son avocat, le jeune Salim Laassami a saisi le conseil des Prud’hommes pour rupture abusive de contrat après que le club olympien, sur demande de Didier Deschamps ne souhaitait plus conserver le joueur à l’orée de l’actuel saison bien qu’il est participé à la préparation d’avant-saison avec les pros. Ce dernier, sous les conseils de José Anigo, s’est alors entraîné avec le club local de Consolat, son club d’origine, tout en étant payé par l’OM. Il a ensuite fait validé sa mutation courant août 2011 pour pouvoir évoluer avec ce club marseillais.
« Dans l’ordonnance rendue vendredi, le magistrat donne raison sur toute la ligne à l’OM : « Par son comportement, Salim Laasami prouve qu’il est à l’origine de sa mutation de l’OM vers le GS Consolat. » Le joueur « n’apporte pas la preuve que son ancien employeur ait fait preuve d’un comportement fautif mais également qu’il ne voulait pas le conserver dans ses effectifs amateurs ». Les dispositions du code du travail sur la rupture anticipée ont été « strictement appliquées par l’OM qui a donné son accord à la FFF pour la mutation du joueur à la demande du requérant » rapporte de son côté le quotidien régional La Marseillaise.
Une analyse réfutée par l’avocat du joueur. Le procès sur le fond sera fait en février prochain. Le joueur et son avocat se disent prêt à aller jusqu’à la cour européenne pour faire respecter son bon droit. En attendant, Salim Laasami apparaît désabusé par la conduite du club marseillais : « Je leur en veux un petit peu. Ils m’ont vendu du rêve. Ils me faisaient comprendre que j’étais le seul mec de la réserve à pouvoir monter dans le groupe pro. C’est dur mentalement mais ça m’a servi. Je ne regrette pas mais c’est dommage à la fin. Le ballon, c’est comme ça… » a-t-il déclaré dans La Marseillaise.