Vincent Labrune, le président de l’OM, a réitéré sa confiance envers son entraîneur Didier Deschamps, en dépit des mauvais résultats actuels. Pour le dirigeant marseillais, le projet mis en place est à long terme.
Et quand évoque la fin de cycle, Vincent Labrune n’y inclut pas son entraîneur : « Quand je parle de fin de cycle, si vous me relisez bien, c’est pour évoquer ma volonté, et celle de l’actionnaire, de mettre fin à une période de dépenses « irrationnelles ». Quand on dirige une telle institution, on ne peut pas le faire comme si on jouait au casino. Miser tout son argent, voire plus qu’on en a, pour gagner, ça peut marcher à très court terme, avec de la réussite. Mais que reste-t-il quand la chance tourne? Gérer une grande entreprise, ce n’est pas compter sur sa bonne étoile, mais construire jour après jour des fondations solides. C’est pour ça que j’ai proposé à Didier Deschamps un projet de long terme en juin 2011. On savait que la mission serait compliquée. Mais nous avons un point commun : nous sommes très ambitieux pour l’OM » a-t-il déclaré dans les colonnes du Parisien.
Le président de l’OM assure qu’il a pleine confiance dans son coach : « Attendez, je ne me lève pas chaque matin pour étudier la marge de manœuvre que j’ai avec lui en termes de contrat! Cette saison est décevante pour nous en L1, mais elle n’est pas de nature à remettre en cause la confiance que j’ai placée en lui. Didier est entièrement concentré sur la fin de saison, pour obtenir les meilleurs résultats possibles » a-t-il ajouté.
Pour Vincent Labrune, une année sans Ligue des Champions ne sera pas un problème :« Incarner la première institution du foot français, c’est un honneur, et c’est aussi lui donner les moyens de ses ambitions. Nous y travaillons tous les jours avec l’actionnaire, et c’est ce que nous ferons l’an prochain. Nous injecterons 20 M€ en juin, et nous compenserons aussi le manque à gagner de la Ligue des champions (15 M€). La défendre, c’est ne pas céder à la pression. La solution de facilité est de taper du poing sur la table à chaque mauvais résultat, et de renvoyer en permanence la responsabilité sur les uns et les autres » conclut le dirigeant marseillais.