Vincent Labrune, le président de l’OM, s’est longuement confié dans les colonnes du Parisien concernant la première partie de saison de l’OM. Extraits.
L’ambition pour la fin de saison
Au niveau sportif, le bilan est satisfaisant. On est qualifié en 8es de finale de Ligue des champions. On a remporté le Trophée des champions. On est encore en course dans les quatre compétitions. On a 2 points de plus en championnat que l’an passé à la même époque, malgré le pire démarrage de l’histoire du club (NDLR : 9 points en 9 matchs). Je continue de penser que le PSG est au-dessus. Derrière, pour le podium, tout est possible.
La cohabitation Deschamps-Anigo
Dans de très grands clubs français, la situation est parfois pire, mais ça, tout le monde s’en moque. Ce qui s’est passé au PSG entre Leonardo et Kombouaré vient pourtant de nous rappeler que le football n’est pas un univers d’enfants de chœur. Alors oui, José et Didier ne sont pas les meilleurs amis du monde, c’est de notoriété publique. Cela tombe bien : ce n’est pas ce qu’on leur demande ! Ce qu’on leur demande, c’est d’avoir des résultats à la hauteur des ambitions et des moyens du club. Et en l’occurrence, leur bilan « commun » est bon depuis trois ans. Didier est le garant de ces résultats sportifs au quotidien. Son palmarès parle pour lui.
Sa relative discrétion
Je pense être à ma place. A l’OM, la star, c’est le club, l’entraîneur, les joueurs, mais pas le président. Je dois faire en sorte que la machine avance. J’ai tenté de remettre un peu de dialogue dans le management au sein d’un club qui en manquait cruellement. Je n’ai pas à mettre la puissance médiatique du club au service de ma communication personnelle. De toute façon, je n’ai pas le temps…