Mais si contre le PSG, les autres clubs de Ligue 1 ne peuvent que se contenter d’observer, pour l’AS Monaco, il en sera tout autre. En effet, le club monégasque dispose d’un avantage non négligeable sur tous ses futurs adversaires de Ligue 1 : sa fiscalité. Un avantage que veulent combattre les autres présidents de clubs : « Même si Monaco s’engageait à n’acheter que français, ça ne se changerait rien à notre démarche. Ce n’est pas ce que nous voulons. Nous souhaitons les mêmes règles pour tous » avance Jean-Pierre Louvel, le président de l’UCPF.
Même son de cloche du côté de Bernard Caïazzo : « La différence aujourd’hui est que les clubs sont plus costauds. Ils ne se laisseront pas faire » assure le dirigeant stéphanois rejoint par son homologue bordelais, Jean-Louis Triaud : « Il y a eu une inertie terrible. Mais maintenant, je pense que ce problème doit être réglé » assure-t-il dans des propos rapportés par France-Football.
Le cas de l’AS Monaco a été débattu dernièrement lors d’un conseil d’administration de la LFP. En fait les dirigeants des autres clubs envisagent de jouer sur le fait que contrairement à eux, l’AS Monaco n’est pas établi sur le sol français et demande donc au club de la Principauté de transférer son siège en France, d’abandonner son statut de société anonyme de loi monégasque pour devenir une S.A de droit français comme le stipule les règlements du championnat : « Nous demandons que le siège économique de Monaco soit en France pour que le club paie ses impôts. Les choses sont claires. A eux de voir. C’est la seule possibilité qui permettrait de rétablir l’équité. Ce qui était tolérable hier, ne l’est plus aujourd’hui » assure Louvel.
Il reste au club monégasque jusqu’à l’été prochain pour se mettre en conformité voulue par la LFP et l’UCPF. Sinon, ces derniers menacent de porter réclamation à chaque match.
Un commentaire
Pingback: Mercato : Monaco hors-la-loi après le 1er juin 2014.