Le président de l’AS Saint-Etienne, Bernard Caïazzo, a évoqué la situation de son club au regard des autres clubs français, hors PSG et Monaco. Si le club stéphanois est en pleine progression ces dernières années, il n’en est pas pour autant prêt à faire des folies.
Dans les colonnes de France-Football ce mardi, le dirigeant stéphanois évoque la philosophie de son club côté finances : « Le budget est déjà passé cette saison de 50 à plus de 60 M€ grâce aux bons résultats et en dépit de la taxe 75 % qui nous coûtent quand même 4 millions d’euros. La vente d’Aubaméyang avait pour objectif de couvrir le déficit de l’an dernier, celles de Ghoulam, Guilavogui et Zouma, nous rapportent en net et hors les bonus qui ne sont jamais certains, 23 millions d’euros » a-t-il expliqué.
« On ne cherche pas à dégager des revenus, on cherche à équilibrer le club, ce qui sera le cas pour la quatrième année consécutive. On ne mettra pas le club en péril financier pour jouer une Coupe d’Europe. Pas question de modèle économique dangereux comme le Lille européen plus récent de Michel Seydoux, qui n’a même pas pu faire venir Corchia. Notre budget augmentera en fonction de ce qu’il se passera lors des barrages européens. Il faut bien comprendre que Saint-Etienne n’a pas de réserve financière ni de tirelire. Le club est dans un système qu’il équilibre tous les ans » conclut Caïazzo.