Djibril Cissé, qui s’est engagé avec le club russe de Kuban Krasnodar, a reconnu qu’il avait failli signer à Montpellier avant que le président du club héraultais, Louis Nicollin, l’attaque dans les journaux.
« Avec Montpellier, on n’était vraiment pas loin d’un accord jusqu’à ce que le président (Louis Nicollin) fasse sa sortie fracassante (*). Partir dans un club où ça commence comme ça, franchement, ça ne l’aurait pas fait. Ça allait dégénérer dans la saison, c’est sûr. Je le connais, je me connais, il y a un moment où je n’aurais pas marqué et ça serait parti en vrille… » a-t-il déclaré dans les colonnes de L’Equipe.
« Saint-Etienne aussi aurait pu être une autre destination : « Oui et il y a eu un très bon feeling avec les dirigeants. Mais même si j’étais prêt à consentir de gros efforts, ce qu’ils me proposaient ne me convenait pas. J’étais prêt à couper mon salaire en deux mais ça ne suffisait pas. Du coup, c’était difficile de rentrer en France » a-t-il ajouté.
Dans cet entretien accordé au journal sportif, Djibril Cissé assure que la Russie n’est pas un choix par défaut : « J’avais d’autres propositions mais je voulais évoluer dans une équipe qui joue la Coupe d’Europe. C’est le cas de Kuban, qualifié en Ligue Europa. Et puis le Championnat russe n’est pas non plus en bois. Il y a régulièrement des équipes russes en quarts de finale de C 3. J’ai vu des vidéos, aussi, des matches de Kuban : ça joue devant 35 000 spectateurs tous les week-ends… » conclut l’ancien Marseillais.