Richard Olivier, le patron de la DNCG, s’inquiète des finances des clubs de L1 et L2 et rappelle que les règles françaises n’ont rien à voir avec le fair-play financier mis en place par l’UEFA.
Concernant le mercato qui débute, Richard Olivier fait part de son inquiétude : « Le problème c’est que les clubs ont trop payé les joueurs moyens. Il y a un réajustement à faire. Un joueur moyen ne devrait pas signer un contrat de plus de deux ans. Un club comme Evian, n’a pratiquement que des contrats de deux ans. S’il descend, ce n’est pas un problème » explique-t-il dans les colonnes de l’Equipe.
Pour les gros clubs comme l’OM ou Lyon, l’inquiétude est de mise : « Pour l’OM, Margarita Louis-Dreyfus nous a promis de verser l’argent fin juin début juillet pour équilibrer les comptes, après les transferts. On verra. Pour Lyon, c’est plus compliqué. On regarde attentivement la situation. Jean-Michel Aulas a décidé de se séparer de la plupart de ses joueurs pour les remplacer par des jeunes. Il est extrêmement intelligent, il sait que ça ne va pas. Quand il avait de l’argent, il était un petit peu méprisant (rires). Mais maintenant qu’il n’en a plus, il est top. Aucun joueur n’est intransférable à Lyon même Lloris. Mais quand il nous dit que pour Cissokho, il veut 10 millions, là on va faire un tour. Et avec Gourcuff ils ne sont pas bien du tout » ajoute-t-il.
Concernant le PSG, il estime le cas à part : « On demande la même chose au PSG qu’aux autres. Mais on n’applique pas les mêmes règles que celles du fair-play financier de l’UEFA. D’ailleurs, ces règles sont idiotes. Parce qu’elles sont extrêmement défavorables aux clubs qui arrivent. Chelsea a déjà dépensé 1,5 milliards d’euros mais le PSG ne pourrait plus dépenser 1,5 milliard, même 100 millions d’euros ? C’est totalement injuste. Nous on juge d’après des plans sur cinq voire sept ans » conclut Richard Olivier.