Limogé de Montpellier en fin de semaine dernière, Jean Fernandez s’est exprimé officiellement pour la première fois depuis ce jour. Il regrette que l’on luit pas laissé plus de temps pour que son travail porte ses fruits.
« Je savais que ce serait difficile après Girard et après Courbis mais je n’ai jamais pensé que ça se passerait comme ça. On ne m’a pas laissé le temps. Effectivement, Montpellier est 17e. J’ai ma part de responsabilité mais j’ai récupéré des joueurs qui n’avaient pas joué depuis un an : Saihi, Tiéné, Montaño. Je suis sûr qu’ils allaient monter en puissance dans la seconde partie de saison » explique Jean Fernandez dans les colonnes de L’Equipe.
L’ex-coach de Montpellier estime que le président Louis Nicollin a eu peur : « Je n’ai pas été bon pour le rassurer. J’ai toujours voulu voir le verre à moitié plein, qu’il ne manquait pas grand-chose. J’ai pensé qu’en prenant un attaquant à la trêve, on pouvait inverser la situation. Le président a vu le verre à moitié vide, il a eu peur et a craqué. C’est normal, c’est son club, ses tripes. » a-t-il ajouté.