Les défaites et éliminations précoces de Lille et Montpellier en Ligue des Champions vont-elles laisser des traces au sein des deux clubs. En cette période de doute, les deux entraîneurs semblent remis en cause par leurs propres joueurs.
Car que faut-il penser des évènements au sein des deux vestiaires après les défaites face au Bayern pour Lille (6-1) et Olympiakos (2-1) pour Montpellier. A Lille, Mathieu Debuchy et Mickael Landreau ne cachent plus leurs divergences avec les décisions de l’entraîneur Rudi Garcia. D’ailleurs, les deux joueurs qui faisaient partie d’un « conseil des sages » mis en place par l’entraîneur lui-même, ont quitté le navire. Une information lâché par le défenseur Aurélien Chedjou lors de son passage dimanche sur le plateau du Canal Football Club. Mathieu Debuchy voulait déjà le quitter en début de saison après son départ raté pour Newcastle. Pour Landreau, la décision est plus lointaine : « J’ai eu un rôle, que j’ai assumé dans ce conseil des sages. Indépendamment de ma volonté, certaines choses ont changé depuis quelques mois, qui font que je n’y suis plus » s’est contenté d’expliqué le gardien international rapporte l’Equipe. De son côté, Rudi Garcia ne souhaite pas polémique : « Affaire interne au groupe, rien à évoquer » a-t-il fait savoir.
A Montpellier la situation est quelque peu différente. Le journal sportif rapporte que lors du retour de Grèce la semaine dernière, certains cadres de l’équipe se sont interrogés sur l’avenir de René Girard à la tête de l’équipe. L’un d’eux laissant filer un « mais on sait qui on perd, on ne sait pas qui on va récupérer ». Mis au courant de cette discussion, René Girard ne s’inquiète pas outre-mesure : « Ce sont des discussions de comptoir. Ce que je retiens, c’est qu’ils ont adhéré au discours puisqu’ils ont fait un match remarquable face au PSG (1-1) » a-t-il répondu.
Quoi qu’il en soit, et malgré des saisons précédentes réussies, les deux entraîneurs sont actuellement sur la brèche. Pas encore menacés mais quelques mauvais résultats supplémentaires pourraient-ils relancer le débat de leur présence à la tête de leur équipe respective ?