Louis Nicollin, le président de Montpellier, n’a toujours pas digéré l’attitude de ses joueurs depuis le début de la saison. Il fait part de la suffisance de certains après le titre de champion de France acquis la saison dernière.
Pour Nicollin, tout à commencé pendant l’intersaison : « Les trois-quarts des joueurs avaient 2 ou 3 ans de contrat. Il a fallu augmenter certains d’entre eux qui boudaient si on ne le faisait pas. Quel bordel avec tous ces impresarios (agents de joueurs) à la con! Je ne m’en suis pas occupé et je ne peux pas blâmer ceux qui ont géré tous ces dossiers, car il y a mon fils (Laurent, le président délégué) dans le coup. Mais ce n’est pas bien » explique-t-il dans les colonnes de La Provence alors que son équipe défie l’OM ce samedi.
Louis Nicollin estime que certains joueurs de l’équipe héraultaise se sont crûs arrivés : « Il y avait certaines valeurs, par le passé, mais les joueurs formés chez nous ont encore certains principes. Ceci étant, dès qu’ils sont bons, ils se sentent pousser des ailes et ils croient qu’ils vont jouer au RealMadrid ou au Bayern Munich. Malheureusement, aucun des deux clubs ne m’a contacté » a-t-il ajouté.
Une allusion à peine voilée à Younès Belhanda, actuellement sur le départ : « Ouais, mais il y a à boire et à manger. Allez, je vais dire qu’il est fort, sinon je ne le vendrai jamais. Cela dit, on a gagné plein dematches sans lui. À Rennes, cependant, on se serait peut-être qualifié avec lui, qui sait ? Mais bon, s’il doit s’en aller, La Paillade ne sera pas morte pour autant » conclut Louis Nicollin dans ce long entretien accordé à La Provence ce samedi.