Mis en cause par José Anigo sur le transfert de Samir Nasri à Arsenal, lors d’une conversation du directeur sportif marseillais captée par des écoutes téléphoniques mis en place dans le cadre d’une enquête judiciaire, Pape Diouf s’est défendu.
L’ancien président de l’OM assure qu’il n’a rien à se reprocher sur ce dossier et renvoi la balle dans le camp de Vincent Labrune : « Ce que je dois dire, c’est que dans ce transfert-là, l’actuel président du club, qui était à l’époque le président du conseil de surveillance (Vincent Labrune, ndlr), avait donné son aval. Le fait d’être parti de ce club, avec l’image que j’ai laissée, une image très propre, évidemment ça en gêne certains qui, aujourd’hui, essaient de tout faire pour troubler cette image-là. C’est peine perdue. Moi, je ne suis pas de ceux qui diront : « Laissons une action de justice se dérouler » a-t-il déclaré sur RMC Sport.
Et de fustigé José Anigo : « J’ai menée à la tête de ce club pendant cinq ans. Croyez-moi. Ceux qui m’ont succédé, avec la virulence qu’ils ont mise pour me faire partir, si ces gens-là, en venant, avaient trouvé une petite virgule dans ma gestion, ils se seraient empressés de la faire connaître. Dans cette affaire, je réponds parce qu’il faut répondre mais très franchement, je suis totalement tranquille. Celui qui a lancé ses insanités, je le plains. Il est dans le marécage mais qu’il y reste. » a-t-il ajouté.