Après la fin de non-recevoir de François Hollande concernant la futur taxe sur les salaires supérieurs à un millions d’euros, du côté de l’Olympique de Marseille, c’est la soupe à la grimace.
Interrogé sur les conséquences de cette décision présidentielle, Vincent Labrune lance un signal d’alarme : « Je suis chef d’entreprise, je dois pouvoir anticiper et prendre des décisions en connaissance de cause. Une loi vaut pour l’avenir, pas pour le passé! À l’OM, ça fait deux ans qu’on mène une politique budgétaire drastique pour remettre les comptes à flot. Après ça, on met une stratégie sportive en place, en choisissant de garder nos meilleurs joueurs, sans imaginer une seconde que la loi s’appliquerait cette année » explique-t-il dans les colonnes de La Provence.
« Et maintenant, on doit payer 8 millions d’euros au premier trimestre 2014, dont 5,5M¤ pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2013! Aujourd’hui, on ne peut pas. On n’a pas de solution. L’opinion pense qu’on taxe des millionnaires, mais les joueurs ne paieront rien, ce sont les clubs qui paieront à leur place. Et nous ne sommes pas des grandes entreprises, mais des grosses PME. Et je ne pense pas que l’OM soit une entreprise comme les autres; le poids et le rôle social du club dans la vie de la cité sont sans comparaison… Il ne faut pas perdre espoir, le combat continue. » a-t-il ajouté.