Le président de la LFP, Frédéric Thiriez, a prix à son tour son bâton de pèlerin pour tenter d’expliquer les raisons qui poussent les clubs professionnels a faire grève contre la taxe Hollande sur les salaires de plus d’un million d’euros annuels.
« Hollande ne peut pas rester insensible »
Ce jeudi, une délégation de l’UCPF doit rencontrer le président Hollande pour discuter d’un éventuel retrait de cette taxe : « J’ai totalement confiance en François Hollande, a confié le président de la LFP dans un entretien accordé à l’AFP. C’est un homme d’écoute, de dialogue, il l’a prouvé. Il ne peut pas rester insensible au cri d’alarme que lui lancent les PME que sont nos clubs de sport. Il a posé une condition: la loi est la même pour tous. Je suis d’accord. Toutes les propositions que nous formulons valent pour toutes les entreprises »
« Grève ? Il n’y a pas de grève »
« On nous parle d’image ; nous, nous parlons de la survie du football français. En termes d’image, c’est vrai que le mouvement n’est pas compris pour l’instant. C’est pour ça que nous nous sommes donné un mois pour informer l’opinion. L’expression « grève de millionnaires » est une ânerie ! « Grève » ? Il n’y a pas grève : nous reportons les matchs et en profitons, stades ouverts, pour expliquer ce qui se passe au public. « Millionnaires » ? Ce ne sont pas les footballeurs mais les employeurs qui paieront la taxe. » a-t-il ajouté.