Montpellier a bien débuté son année 2013 en s’imposant contre l’une des équipes surprises de la première partie de saison, Lorient (2-0). Retrouvez ci-dessous les principales réactions d’après-match.
René Girard (entraîneur de Montpellier)
Ce n’était pas évident. On était toujours à la limite, pas de la catastrophe, mais de l’erreur. On a effectué un match appliqué. On y a cru jusqu’au bout. Les garçons qui sont rentrés en cours de partie ont fait la différence. C’est une victoire difficile. Au classement, tant qu’on avancera, on ne reculera pas. C’est une bonne chose de gagner et de s’installer dans la première partie du tableau. La pelouse ? C’est vraiment catastrophique. Ca faisait un mois qu’on n’était pas venu à La Mosson, et de la retrouver comme ça, c’est assez déroutant. Ce n’est pas fait pour nous avantager. Surtout qu’on savait que Lorient allait nous laisser le ballon. Il fallait beaucoup de précisions. La plus gênée, c’était l’équipe qui devait faire le jeu. On a commis beaucoup d’erreurs assez anormales. Il faut retenir l’état d’esprit du groupe. Charbonnier reçoit deux ballons, il les met au fond. C’est bien, il montre qu’il a envie.
Gaétan Charbonnier (attaquant de Montpellier)
Premier doublé en L1, ça fait plaisir. En plus, il y a la victoire au bout, ce n’est que du bonheur. Ça a été difficile pour les deux équipes. Le terrain n’est pas terrible, mais on fait avec. Il fallait sortir avec les trois points pour bien débuter la deuxième partie de saison, c’est bien.
Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient)
C’est une déception. L’état du terrain a joué dans le fait qu’on n’ait pas vu de foot. Il ne fallait pas commettre d’erreurs. On les a commises. Le premier but hors-jeu ? Quand je parle d’erreurs, c’est de tout genre. Techniquement, tout est difficile. A chaque contrôle, il y a un faux-rebond. C’est difficile. Evidemment, ça change du quotidien. Malheureusement, il faut s’en accommoder aussi. C’est là où il faut faire preuve de davantage de maîtrise dans les choix. C’est ce qu’on n’a pas su toujours faire. On n’a pas su ressortir le ballon proprement donc on était toujours en situation de contre-attaques. Qu’on a d’ailleurs souvent mal négociées. On voit aujourd’hui un joueur comme Jérémie Aliadière qui est au-dessus du lot dans ces contextes-là. Ce n’est pas un hasard.»
Sources : Sites officiels des clubs et BeIn Sport