Renaud Muselier, premier adjoint à la mairie de Marseille depuis plus de dix ans, est une figure de vie politique de la cité phocéenne. Mais également un supporter attentif à l’évolution de l’OM. Alors quand Surface Magazine lui demande de parler de sa ville, de son club de coeur… Extraits.
Son intérêt pour l’OM
A la maison on ne parlait que de ça. De mémoire, je me souviens que je partais de chez moi sans rien dire à mes parents et que je rentrais au Stade-Vélodrome gratuitement. A l’époque, les minots rentraient sans payer s’ils étaient accompagné d’un adulte. Alors je trouvais un adulte seul à l’entrée du stade. Je me souviens encore la première fois que j’ai pu me faufiler dans les tribunes populaires de Jean-Bouin. La proximité avec les joueurs était extraordinaire. Quand un joueur faisait une touche, j’avais l’impression d’être sur le terrain avec l’équipe.
L’OM version Tapie-Bernès
A l’époque, Tapie faisait surtout de la politique. Moi, je n’avais pas d’affection particulière pour lui alors que j’en avais pour Bernès. Le « Grand Tapie » de cette époque n’était pas fréquentable. Avec lui tout le PS découvrait le football et se précipitait au Stade Vélodrome pour célébrer le grand Bernard qu’il est beau qu’il est grand. Mais quand il y a eu les histoires VA-OM, tous ses amis politiques lui ont tourné le dos. Moi, je lui ait tendu la main et on est devenu pote. Bernès, c’est un mec fondamentalement très bien qui s’est retrouvé coincé au milieu d’une affaire très très compliquée. Il est tombé gravement malade, mais il s’en est remis.
Vincent Labrune
Je le connais mais je ne veux pas commenter ce qu’à dit Labrune ou ce qu’il n’a pas dit. Dassier a souvent été critiqué mais il a ramené des titres. Mais quand on y réfléchit, c’est le fruit du travail de Pape Diouf. Le système est injuste. Diouf s’en va, Dassier ramasse. Moi, vous ne m’entendrez jamais dire du mal de la direction du club. RLD a investi beaucoup d’argent pour peu de résultats. Mais c’était un passionné. Il adorait l’OM.
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