Toujours là quand il faut rigoler, Louis Nicollin n’a pas raté l’occasion que lui proposait le quotidien La Provence de rencontrer Jean-Claude Dassier. Autour d’un bon repas.
A cette occasion, une fois de plus, Louis Nicollin s’est lâché. Nostalgique des années 80, il parle de Jean Sadoul, l’ancien président de la Ligue : « A l’époque, il y avait un grand président de la Ligue. Jean Sadoul. Personne n’aurait osé émettre la moindre critique à son égard. Aujourd’hui, on a « Duchaussette » (le président de la FFF, Fernand Duchaussoy, NDLR).
Il évoque aussi la période Tapie-Bez : « Je reproche un truc à Tapie. Avoir fait mourir Bez. Le contrôle fiscal, ce n’était pas bien. Mais qu’est-ce qu’il m’a fait rire. J’allais parfois dans sa maison, Rue des Saint-Pères. A l’entrée, il avait deux chiens en faïence. Je le branchais. Bernard, même mes éboueurs n’en voudraient pas de tes cleps. Il me regardait et me disait : mais Loulou, c’est 4 millions la paire ! » explique Louis Nicollin.
Et proche de Georges Frêche, il espère que le destin lui permettra de lui ramener la Coupe de la Ligue : « Si on gagne la Coupe, je ne lui dédie pas, je lui amène. Tu entends. Attention, je ne le lui la laisse pas ! Mais il y a un signe. Le 23 avril (jour de la finale), c’est la Saint-George. Si avec ça je ne gagne pas… » conclut le président-propriétaire de Montpellier.