Elie Baup, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, estime que l’aspect médiatique a beaucoup changé dans le football, et oblige même à changer le propre comportement des entraîneurs d’équipes de Ligue 1.
Il estime que la surmédiatisation du football a profondément changé la donne ces dernières années dans la façon d’aborder son travail au quotidien : « Au début des années 2000, seul Eugène Saccomano refaisait le match. Aujourd’hui, tout le monde refait le match jusqu’au prochain. Ça change nos vies, ça influence celle des clubs, des joueurs. Après, il faut rattraper une situation qui peut être escagassée » a-t-il expliqué dans les colonnes de L’Equipe ce samedi.
« Les joueurs qui ne lisent pas les journaux, ça n’existe pas. Il faut parfois les remettre en confiance. Ils ne sont pas plus susceptibles, ils sont plus exposés » a-t-il ajouté avant d’avouer que lui aussi était constamment sur la brèche : « J’ai un métier de fou, je ne décroche pas. Plus j’avance, plus j’ai faim. C’est incroyable » a-t-il conclu.