Samedi 5 mai 2012, cela fera vingt ans qu’a eu lieu la catastrophe de Furiani. Basile Boli, présent ce soir-là, se rappelle de la catastrophe comme du plus mauvais souvenir de sa carrière.
Dans les colonnes de France-Football, l’ancien défenseur marseillais se souvient : « Quand on a atterri à Bastia, on a vu que régnait sur place une vraie excitation. Tout le monde était hyper, hyper excité. Et puis, ce qui m’a choqué, c’est qu’on a été obligés de s’entrainer sur un terrain annexe, un stabilisé, alors que d’habitude on le faisait sur le terrain principal. Avec tout ça, chacun d’entre-nous avait une sorte de policier garde du corps » explique Basile Boli.
« On ne pouvait imaginer la suite (…). Ensuite, on est rentrés au vestiaire. On a entendu un énorme bruit et des cris en même temps. On est sortis. C’était comme dans un film catastrophe. Avec Franck (Sauzée), on a commencé à retirer les barrières qui comprimaient les gens et on a vu tout ce monde en dessous au milieu des barres de fer. On est restés jusqu’à 4 heures du matin. Furiani reste la tache noir de ma carrière » a-t-il ajouté;