Fabrice Abriel, ancien pensionnaire du centre de formation du PSG dans les années 90, est triste de voir son club dans la difficulté. Même s’il se montre heureux de la victoire de son équipe, l’OGC Nice (2-1). Un succès azuréen qui pourrait plonger l’équipe parisienne dans le chaos.
Car l’ancien milieu de terrain parisien, a son idée sur le mal qui ronge l’équipe de Carlo Ancelotti : « Je sais très bien comment ça marche dans les grands clubs. Il y a des égos et le coach a une équipe à faire or il faut du temps pour mettre en place une équipe. Malheureusement, il y a beaucoup de moyens déployés donc personne n’est patient. Mais à Paris, ça part dans tous les sens. C’est difficile de gérer ce genre de club. On n’ose pas dire les choses à certains joueurs. Tout le monde n’est pas sur un pied d’égalité ni, du coup, sur la même longueur d’onde. Pour certains, c’est difficile de faire l’effort, de se projeter dans un but commun et d’adhérer à la discipline collective » a-t-il expliqué sur Eurosport.
Pour lui, la solution passe par le dialogue et les efforts collectifs : « On sait que pour gagner et bien figurer dans ce championnat, il nous faudra mettre du coeur. Le PSG a de la marge. Nous, si tout le monde ne tire pas dans le même sens, on est foutu. Si le PSG avait notre coeur et notre solidarité, il gagnerait le championnat haut la main. C’est difficile mais pas impossible. A Marseille, on a réussi à surpasser nos égos. Mais il a fallu du temps » a-t-il ajouté.