Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, a une nouvelle fois évoqué l’argent du PSG et le fair-play financier mis en place par l’UEFA.
« Le fairplay financier, j’ai envie d’y croire. Si vous ne laissez pas la possibilité à un actionnaire de combler sans cesse les déficits, vous raréfiez les capitaux, et vous limitez automatiquement la spirale inflationniste que nous connaissons sur les hauts salaires. Il faut espérer toutefois que l’UEFA parvienne à imposer sa loi. Pour l’instant, les choses sont bordées » a-t-il déclaré dans les colonnes du Nouvel Obs.
« On parle de fair value (ndlr : valeur juste), donc un contrat de sponsoring comme celui qui lie le PSG à l’office du tourisme du Qatar ne devrait pas tenir. Reste à savoir quelle sera la réponse de Bruxelles, si des clubs sanctionnés saisissent les instances européennes. Jusqu’à présent, la Commission reste sur une position très libérale. Le salary cap par exemple, elle n’en veut pas », a ajouté Jean-Michel Aulas.
Et d’en remettre une couche sur Monaco et Paris dans le cadre de la taxe 75 % : « Le problème de Paris et de Monaco, c’est que ces deux clubs occultent la situation du football français aux yeux du grand public. Les gens voient Zlatan et rien d’autre. Alors que ces deux clubs ont des statuts totalement à part. Monaco n’est pas imposé en France. Et le Paris Saint-Germain profite de dispositions fiscales particulières [exonérations d’impôts sur les plus-values immobilières ou les gains en capital pour ses propriétaires qataris, régime des impatriés réduisant substantiellement l’impôt de ses stars étrangères, NDLR]. a-t-il conclu.