Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, s’est livré dans un long entretien accordé à L’Equipe Magazine. Il évoque la fragilité de son métier et sait très bien qu’il est toujours en sursis. Surtout à Paris.
L’entraîneur parisien sait très bien qu’il occupe un poste à risque mais relativise : « Je sais qu’à Paris, d’autres ont été contactés avant moi. Mais voilà, l’entraîneur du PSG, c’est moi. Je suis heureux professionnellement et quand on est heureux au travail, la vie entière s’en trouve facilitée. Je ne suis pas dupe non plus ni naïf. Je connais les règles de ce métier. Combien de temps ça va durer. Je connais les règles de ce métier. Combien de temps ça va durer ? Je ne sais pas. Mais je veux prendre un maximum de plaisir, profiter du moment, affirmer encore plus une philosophie de jeu dans le cadre d’une philosophie globale du projet. A Paris, il faut gagner, et aussi bien jouer. Une pression supplémentaire et positive » explique Laurent Blanc.
Concernant les ambitions du club et de ses dirigeants, le technicien français se montre prudent : « Quand on perd, je prends pour moi. Après une défaite, on se sent seul, vraiment seul. Vous savez que l’on se pose des questions sur vous, et moi, je me pose des questions sur ce que j’ai fait. C’est la différence entre le PSG et d’autres clubs. Il faut tenir compte du statut de Paris, des investissements, des attentes de tous. Pour un peu, on pourrait croire que le championnat est gagné d’avance, que ce n’est même pas la peine de le jouer. Que la Ligue des Champions sera automatiquement gagnée dans cinq ans. Mais c’est faux. Même s’il est difficile dans ma position de dire ça ! » conclut le coach.