Alors que le fair-play financier et les sanctions qui vont avec pourraient ralentir le développement du PSG version Qatar, l’économiste, Pascal Boniface, estime que ce sera un question de deux ou trois maximum pour que le club parisien et ses propriétaires reprennent leur marche en avant.
Sur le site du NouvelObs , Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, évoque le fair-play financier et le PSG : « La saison prochaine, le Paris-Saint-Germain (qui doit en plus supporter la taxe de 75% !) va être freiné dans son ascension. Il ne pourra pas recruter autant qu’il le voudrait. Mais le club peut poursuivre l’augmentation de ses moyens en dehors des fonds qataris. Il a déjà cette année multiplié par quatre le prix de son contrat avec son équipementier maillot (Nike) et le prix pour y figurer (Emirates compagnie concurrente de Qatar Airways). Mais l’attractivité du PSG reste l’une des plus fortes de tous les clubs européens. Parce qu’il repose sur la combinaison d’un club de football déjà compétitif et d’une ville dont la puissance évocatrice est plus forte que celle de ses concurrents. Aucun club de Londres ne peut prétendre représenter la ville à lui seul. Manchester ou Munich font moins rêver que Paris. Le cocktail Ibrahamovic-Tour Eiffel est unique au monde » explique-t-il.
Et d’ajouter : « Les recettes des sponsoring maillots, vente de tickets, vente de droits télé et vente de maillot ont un potentiel de progression immense pour Paris. Le PSG va partir à la conquête des marchés mondiaux, notamment en Asie. Le fair-play financier peut ralentir sa progression pour un ou deux ans, mais ne l'empêchera pas d’atteindre ses objectifs financiers par la suite. Sur le plan sportif, c’est autre chose car aucun budget ne peut garantir la conquête de la championne, mais ça, personne ne s’en plaindra. Si les propriétaires du PSG sont vraiment dans une optique de long terme, le slogan à adopter c’est « Don’t Panik »conclut Boniface.